Levels (2024)

Dans notre monde où l’intelligence artificielle s’impose comme un moteur de notre développement technologique, la donnée devient vertigineuse. Plus de 180 zettaoctets devraient être générés chaque année d’ici 2025, soit un océan numérique qui semble désormais échapper à toute compréhension humaine.
C’est dans ce contexte qu’Adam Stern nous présente "Levels",Cette idée m’a rappelé le célèbre rêve du papillon de Zhuangzi, que j’avais lu il y a longtemps, cette incertitude troublante entre le rêve et le réel, mais aussi les dédales d’Inception, où les niveaux de conscience s’empilent jusqu’à se dissoudre.
Sur le plan technique, l’image n’impressionne pas, on a souvent l’impression d’un jeu vidéo bien exécuté, mais sans véritable relief. L’interprétation mauvaise et le doublage français n’aide pas à rendre le propos plus vivant.
Je n’ai pas ressenti d’émotion durant mon visionnage, mais le concept reste intéressant. On attend la chute avec curiosité, espérant une révélation à la hauteur de l’idée. Levels n’est pas un grand film, mais il a le mérite de questionner ce qui, dans nos rêves ou nos données, nous rattache encore à la réalité. 5/10

Une mention spéciale pour Cara Gee qui n'a pas un grand rôle dans le film mais que j'adore depuis The Expanse.