Nobody (2021)

Ma note: 8/10

Cette première partie de " Nobody " surprend agréablement en se détournant de ses modèles : " John Wick " à " Equalizer " incarné avec brio par Keanu Reeves et par Denzel Washington mais aussi d'une trilogie Française " Taken " devenu culte et ou (papy) Liam Neeson, qui enchaîne les bides depuis, surjoue pas mal.

Dans " Nobody ", film d'action réalisé par un réalisateur Russe connu pour son film original et ambitieux (hardcore Henry), on retrouve un Bob Odenkirk qu'on n'avait pas vu venir, surtout après son rôle d'avocat dans une série dramatique devenue culte " Better call Saul ".

Ici, dans le rôle d'un héro rangé, un peu rouillé, Hutch Mansell, homme quelconque, père de famille sans histoire, qui se noie dans la routine : Métro, Boulot, Dodo, jusqu'à ce que son quotidien, ennuyeux, est chamboulé avec l'arrivée de petites frappes, qui fait ressortir la bête ensommeillée en lui.

Le rythme est soutenu, pas le temps de s'ennuyer, même si le scénario du film n'est pas très novateur et l'avalanche de coups de fusillades sont à prendre au second degrés. Le charisme d'Odenkirk et du père, un certain Christopher Lloyd (de Retour vers le futur & la famille Adams), relève le défi, avec facilité, les quelques moments drôles et décalés du film.

Les scènes de combats comme des chorégraphies percutantes et violentes où Odenkirk a mis physiquement 2 ans à preparer, avant que le tournage ne se fasse vraiment, ne sont juste que les meilleurs scènes du film, fun, jouissif, héroique et limite culte...

En résumé, un bon divertissement, efficace et qui ne se prend pas au sérieux