Come Away

Film en streaming complet vf et vostfr hd

Visiteur Sir-X, merci de votre éclairage. Personnellement, j'ai craqué au bout de 15 minutes malgré la sompteuse Angelina Joli, à la fois ange de beauté et démon progressiste. Dans le prolongement de la vôtre, voici ma critique.
Avec Come Away, Brenda Chapman s’aventure dans une tentative audacieuse de réinventer les origines d’Alice au Pays des Merveilles et de Peter Pan. Malheureusement, ce qui aurait pu être un hommage créatif se transforme en une œuvre confuse, idéologiquement chargée et totalement déconnectée des classiques de Lewis Carroll et J.M. Barrie. Un mélange maladroit et idéologiquement lourd. Très lourd.
Le film s’inscrit clairement dans une démarche wokiste, cherchant à déconstruire les récits traditionnels à travers des choix narratifs et esthétiques qui semblent plus guidés par des impératifs idéologiques que par une véritable intention artistique. Si l’idée d’introduire une diversité culturelle est en soi louable, bien que l’idée d’un Peter Pan noir soit très discutable, ici, elle s’impose de manière si maladroite qu’elle détourne l’attention de l’histoire. Le cadre s’inscrivant dans un contexte africain, par exemple, n’a rien à voir avec l’univers victorien et surréaliste de Carroll. Ce décalage dénature totalement l’essence des récits originaux et ne peut que désorienter le spectateur. Ce mélange des genres poussé à l’extrême est même carrément grotesque.
Sur le plan narratif, le film souffre d’une surcharge symbolique pesante et d’un manque de subtilité. Le scénario, oscillant entre drame familial et fantaisie, finit par alourdir le message au lieu de le sublimer. Angelina Jolie et Michael Caine, bien que talentueux, peinent à insuffler de l’authenticité à leurs rôles, étouffés par une intrigue qui semble vouloir tout réinventer sans réel fil conducteur.
En tentant de fusionner deux univers emblématiques sous une relecture militante, Come Away se perd entre un discours trop appuyé et une incapacité à raviver la magie des contes. Plutôt qu’un hommage ou une redéfinition inspirée, le film se limite à une œuvre forcée et désordonnée.
Come Away est un exemple flagrant de la propagande gauchiste qui cherche à réécrire les classiques de la littérature. C'est directement une insulte à l'héritage culturel et à l'imagination de Lewis Carroll et J.M. Barrie. On doit surtout comprendre que les progressistes n'ont aucun respect pour les œuvres originales et leur signification intemporelle. Ils veulent contrôler non seulement le présent, mais aussi le passé et l'avenir.